Musée Hébert
C’est dans le cadre d’un vaste domaine de 2,5 ha que le musée Hébert a investi la demeure de l’artiste en conservant le caractère intimiste d’une maison de famille. Sa double orientation (favoriser une meilleure connaissance de l’art du XIXe et promouvoir des artistes contemporains confirmés ou en devenir) est largement illustrée dans les salles de présentation permanente et les expositions temporaires. La longue carrière de l’artiste (1817-1908) à l’académisme complexe, est abordée à travers ses œuvres et celles de ses amis. Les collections présentées sont constituées d’œuvres de jeunesse, du fonds d’atelier et de tableaux rachetés, enrichies de dépôts de musées nationaux. De nombreux souvenirs d’Hébert, des œuvres de ses contemporains et de ses élèves, des meubles et objets décoratifs complètent cette vision intimiste d’un peintre qui a traversé le XIXe siècle.
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h, jusqu'à 19h les dimanche du 1er juin au 30 septembre inclus. Fermé le 1er janvier, 1er mai et le 25 décembre. Les expositions d'art contemporain sont ouvertes uniquement l'après-midi 14h-18h.
Durée de la visite : 1h30
Entrée : Gratuite
- Musée de France
- Visite guidée
- Atelier enfant
- Accès handicapé total
- Parking
- Boutique / Librairie
- Aire piquenique
Expos temporaires
Sculptures monumentales

L’élégant jardin du musée fait place à l’insolite et au détournement d’objets !
Dans le cadre de la saison culturelle Des habits et nous, l’artiste Lilian Bourgeat a eu carte blanche pour nous emmener dans un univers ludique et déroutant grâce à ses sculptures monumentales. Porte-manteau, bottes, étendoir à linge… ses sculptures XXL questionnent notre rapport au vêtement et à son usage, clin d’œil à la thématique qui agite actuellement le réseau des 11 musées départementaux et les musées partenaires. Complétée par d’autres œuvres colossales et facétieuses, cette exposition en plein air interroge l’objet quotidien qui, en changeant d’échelle, change de statut. De banal, l’objet devient extraordinaire.
L’artiste fausse nos perceptions et brouille les codes avec dérision. En plaçant le visiteur dans un monde étrange et surdimensionné qui n’est pas sans évoquer Les voyages de Gulliver, il questionne aussi notre capacité d’adaptation dans une société où l’homme serait miniature.
Lilian Bourgeat s’empare du jardin du musée pour en faire son terrain de jeu et pour nous faire prendre la mesure de la démesure !
Exposition présentée dans le jardin du musée.
Proposée dans le cadre de la saison culturelle Des habits et nous, portée par le Département de l’Isère.
Altérité Carte blanche à Jean-Pierre Angei

La saison culturelle départementale Des habits et nous, qui se poursuit jusqu’en septembre 2025, explore le vêtement sous toutes ses coutures et offre carte blanche à des artistes inspirés. Après l’accueil des sculptures monumentales de Lilian Bourgeat et des œuvres textiles de Kaarina Kaikkonen, il revient à Jean-Pierre Angei de clore cette saison au musée Hébert avec la présentation d’une série de photographies magnifiant les créations textiles de la styliste grenobloise Catherine Valentin.
Né à Marseille en 1968 et installé à Grenoble, le photographe Jean-Pierre Angei est connu pour ses images aux accents humanistes. Avec la série Altérité, il explore un registre différent, nous plongeant dans un univers subtil et feutré, où le vêtement se fait sculptural.
Ce projet est né de sa rencontre avec la créatrice de mode Catherine Valentin, qui imagine, coupe, assemble et donne vie à des pièces uniques. Fasciné, le photographe saisit la présence délicate des vêtements, semblant se fondre dans le tissu même dont ils sont issus.
Dix-sept images, peuplées de silhouettes caméléon, oscillent entre apparition et effacement, dans une mise en abyme empreinte de poésie. Avec sensibilité, Jean-Pierre Angei capte les ombres, les plis et les textures des étoffes, révélant toute la mélancolie de ces mystérieux portraits.
Présentée dans la petite galerie et le cabinet des dessins (au 1er étage de la maison d'Hébert)
Altérité est l’une des cinq cartes blanches proposées dans le cadre de la saison culturelle Des habits et nous, portée par le Département de l’Isère.
Ne m'oublie pas Carte blanche textile #1 à Kaarina Kaikkonen

C’est à l’artiste finlandaise Kaarina Kaikkonen, figure majeure de l’art scandinave, qu’a été confiée la troisième « carte blanche » de la saison culturelle départementale Des habits et nous.
Peintre devenue sculptrice, Kaarina Kaikkonen est célèbre dans le monde entier pour ses installations textiles monumentales en dialogue avec l’environnement et l’architecture.
Au musée Hébert, en parallèle de ses oeuvres exposées, elle présente une installation qu’elle a créée in-situ à l'extérieure, à l’aide de chemises offertes par la communauté Emmaüs de Grenoble.
Teintées de mélancolie, ses créations sont des autoportraits sensibles qui évoquent le lien intime que l’artiste entretient avec les vêtements et leurs histoires.
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